Publié pour la deuxième année consécutive par la Direction générale des entreprises, le Baromètre France Num fait le point sur l’usage du numérique par les petites entreprises, ses effets de levier et les freins qui ralentissent son adoption. Retour sur les principaux enseignements de ce sondage.
Une perception positive du numérique
81 % des chefs d’entreprise déclarent que le numérique représente un bénéfice réel pour leur entreprise.
Comme chaque année, la Direction générale des entreprises et le Crédoc publient le Baromètre France Num. Un sondage au cours duquel près de 5 000 dirigeants d’entreprises de moins de 250 salariés sont interrogés sur la place des outils digitaux dans le fonctionnement de leur structure et, plus largement, sur leur perception du numérique.
Une meilleure communication avec les clients
À la question « le numérique représente-t-il un bénéfice réel pour votre entreprise ? », 81 % des chefs d’entreprise interrogés ont répondu par l’affirmative alors qu’ils n’étaient que 78 % à le faire en 2021 et 68 % en 2020. Dans le détail, 78 % des dirigeants déclarent que les actions de digitalisation mises en œuvre leur ont permis de faciliter la communication avec leurs clients et avec leurs collaborateurs (59 %). 46 % des chefs d’entreprise déclarent, également, faire des économies grâce à cette transition digitale. On note, toutefois que ce taux ne cesse de baisser depuis la première enquête menée en 2020 (il était de 53 % à l’époque). Dans la même tendance, alors qu’ils étaient 41 % à déclarer que le numérique leur permettait de gagner de l’argent en 2020, ils ne sont plus que 37 % à l’affirmer en 2022. À signaler également, parmi les freins à la digitalisation, que 19 % des dirigeants affirment que le numérique leur fait perdre « plus de temps qu’il ne leur en fait gagner ». Un taux qui a progressé de 7 points en un an et qui rappelle que la mise en place d’outils numériques, notamment ceux destinés à vendre en ligne ou à communiquer avec ses clients nécessitent la mobilisation de moyens humains, ce qui n’est pas toujours bien appréhendé, notamment dans les structures les plus petites.
À savoir : en moyenne, les chefs d’entreprise interrogés estiment que 15 % de leurs cats leur viennent d’internet. Un taux qui passe à 31 % dans le secteur de l’hôtellerie-restauration et à 9 % dans l’agriculture.